Cristina de Bettencourt Mafra artiste peintre

Cristina de Bettencourt Mafra, artiste peintre, Bruxelles


Cristina de Bettencourt Mafra est née en 1954 à Ponta Delgada sur l’île de Saõ Miguel, dans l’archipel des Açores. Elle passe sa prime jeunesse dans cette île caractérisée par des massifs volcaniques, par une végétation luxuriante et des lacs. Un paysage dont l’influence se retrouvera  plus tard dans sa peinture. D’autres apports sont également présents dans son travail, en tant que fille d’officier de marine elle découvre en effet d’autres contrées au grès des postes de son père.


Cela fait maintenant plus de 30 ans que Cristina de Bettencourt Mafra vit en Belgique. Elle ne devait y passer qu’une semaine, mais elle s’y installera définitivement, mettant ainsi un terme à la succession de déracinements qui avaient marqué jusqu’alors son existence. La Belgique offre à ses yeux des rencontres humaines et des horizons intellectuels particulièrement riches. Après avoir suivi des cours de sciences politiques au Portugal, elle fréquente la faculté de psychologie de l’Université de Mons. Elle poursuit ensuite diverses formations telles que le massage sensitif et l’animation en atelier d’expression.


Cristina éprouve très tôt le désir de dessiner, d’abord en autodidacte, puis en 1987, elle s’initie à différentes techniques dans les centres d’éducation à l'art par expression libre où elle se familiarise avec l’acrylique, le pastel gras, l’écoline et le modelage de la terre. Elle y apprend les contraintes que ces matériaux engendrent. La démarche de ces ateliers n’est pas d’enseigner, mais de proposer un cadre, un accompagnement qui favorisent la liberté d’expression de chacun et où l’évaluation de l’œuvre est laissée au participant.


Elle dessine des personnages et des univers imaginaires. Que ce soit aux Açores, à Lisbonne ou en Indonésie, la ligne d’horizon de la mer était son refuge existentiel. En Belgique, elle retrouve ses moments d’intimité par le dessin, des esquisses qu’elle améliore sans cesse jusqu’à donner forme à ce qui l’habite.


PRESENTATION

Cristina de Bettencourt Mafra décrit ses œuvres comme des perceptions d’elle-même et de la vie « ce sont des tentatives d’approcher une vérité personnelle, d’aller là où les mots n’ont pas encore accès »., nous dit-elle. Cette attitude est définie par certains comme de l’Emotional Painting.


Lorsque Cristina fait face à un support encore vierge, feuille de papier ou toile de lin, elle n’a aucun projet bien défini. Elle entame sa construction en se laissant guider par sa main, ou encore par une attirance vis-à-vis d’une gamme de couleurs. Il s’agit là d’une approche qui produit parfois des traits incongrus, mais les traits seront par la suite intégrés de la manière la plus harmonieuse possible. La construction se poursuit alors par des essais successifs, les formes s’accentuent et les ambiances se dessinent. Cristina de Bettencourt Mafra est ici à la recherche d’une cohérence esthétique, d’un équilibre global intuitif, et parfois ce long processus débouche sur une perception, un sentiment jusque là inconscient que l’œuvre finit par révéler. Cristina se trouve ainsi dans la position d’« un spectateur-acteur qui découvre de quoi il est porteur ».


Le plus important pour Cristina est sans aucun doute la qualité de concentration dans laquelle elle peut travailler. Au fil du temps, cet état est devenu presque méditatif et ses œuvres ont évolué aussi bien dans la combinaison des couleurs et de leurs nuances, que dans l’utilisation particulière des pinceaux ou couteaux. Toutefois, la démarche reste fondamentalement la même puisque le fil conducteur est toujours le dialogue permanent qu’elle établit avec son œuvre.



Elle nous parle de son travail d’artiste.


Les expositions de Cristina de Bettencourt Mafra



Lorsque Cristina fait face à un support encore vierge, feuille de papier ou toile de lin, elle avoue n’avoir aucun projet bien défini. Elle entame sa construction en se laisant guider par sa main, une approche qui produit parfois des traits incongrus, des traits qui seront par la suite intégrés de la manière la plus harmonieuse possible. La construction se poursuit alors, les formes s’accentuent et les ambiances se dessinent. Cristina de Bettencourt Mafra est ici à la recherche d’une harmonie, un sentiment dont elle est en principe porteuse, mais que l’œuvre est sencée lui révèler. C’est par des essais successifs que cette harmonie se confirme ou s’infirme. Cristina se trouve ainsi dans la position d’« un spectateur-acteur qui découvre de quoi il est porteur ».


Le plus important pour Cristina est sans aucun doute la qualité de concentration dans laquelle elle peut travailler. Au fil du temps, cet état est devenu d’ailleur plus méditatif et ses oeuvres ont évolué aussi bien dans le choix des couleurs, que dans l’utilisation particulière des pinceaux ou couteaux. Au final poutant, la démarche reste fondamentalement la même, car elle ne sait toujours pas à quoi aboutira son travail !


e.


En mars 2010, exposition à la Haute Ecole Libre de Bruxelles  - Ilya Prigogine -

 En 2005, elle participe au Parcours d’artistes de Bruxelles-Saint-Gilles

En 2003, exposition dans le cadre du Trèfle à 5 feuilles de Louvain-la-Neuve.

En décembre 2002, dans le cadre de Forest Ma Découverte, Bruxelles-Forest

En 2001,dans le cadre du Trèfle à 5 feuilles de Louvain-la-Neuve

En 2000 à la Maison du Blankedelle, Bruxelles

En 1998 dans le cadre de "Quand la matière rencontre l'art", Bruxelles

En 1996 à la Maison du Blankedelle, Bruxelles

   En 1996 à la Galerie Marconi aux Açores, Portugal.

En 1995 au Big Sur, Bruxelles